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Comprendre et choisir le bon Braquet à Vélo : Guide Complet

Que tu sois un cycliste passionné ou que tu débutes dans le monde du vélo, tu as probablement entendu parler du "braquet". Mais qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Et surtout, comment choisir le bon braquet pour rouler comme un pro ? Pas de panique, dans cet article, on t'explique tout !



Braquet vélo


C’est quoi un braquet à vélo ?


Le braquet, c’est un terme qui désigne le rapport entre le pédalier (les plateaux situés à l’avant) et la cassette (les pignons situés à l’arrière). En clair, il s’agit de la combinaison qui détermine combien de distance tu parcoures en un tour de pédale.


Un braquet peut être "lourd" ou "léger" :


  • Braquet lourd : Idéal pour le plat ou les descentes. Il nécessite plus de force pour pédaler mais permet d’aller plus vite. En général, on utilise ce type de braquet pour maintenir une vitesse élevée ou pour profiter de l’inertie sur terrain favorable.


  • Braquet léger : Parfait pour les montées. Il demande moins d’effort à chaque tour de pédale mais la vitesse sera réduite. Ce braquet permet de préserver tes forces sur de longues ascensions ou sur des parcours exigeants.


Cette notion de braquet est essentielle pour optimiser ton effort et adapter ta puissance aux conditions de la route.


Comment calculer un braquet ?


Pour calculer un braquet, il faut connaître :


  1. Le nombre de dents du plateau (exemple : 50 dents pour un grand plateau).

  2. Le nombre de dents du pignon arrière (exemple : 25 dents).


La formule est simple :


Braquet = Nombre de dents du plateau / Nombre de dents du pignon



Calcul braquet vélo


Par exemple, si tu utilises un plateau de 50 dents et un pignon de 25 dents, ton braquet est de 50/25, soit 2. Cela signifie qu’un tour de pédale fait avancer ta roue deux fois.


Pour aller plus loin, on peut calculer le développement, c’est-à-dire la distance parcourue pour un tour de pédale. Cela se fait en multipliant le braquet par la circonférence de ta roue (en mètres). Par exemple, si ta roue a une circonférence de 2,1 mètres, un braquet de 2 te permettra de parcourir 4,2 mètres par tour de pédale.

Le choix d’un bon braquet repose donc sur une compréhension de ces paramètres et sur l’évaluation du type de terrain sur lequel tu roules.


Comment choisir son braquet en fonction du parcours ?


Maintenant que tu sais ce qu’est un braquet et comment le calculer, voyons comment choisir le bon en fonction du terrain.


1. Pour les parcours plats

Sur le plat, tu veux privilégier un braquet plus lourd pour maximiser ta vitesse. Opte pour un grand plateau (par exemple, 50 ou 53 dents) et un petit pignon (11 à 15 dents). Cela te permettra de garder une cadence de pédalage confortable tout en maintenant une bonne allure.

En roulant sur du plat, il est important de trouver un équilibre entre force et cadence. Si tu pédales trop lentement avec un braquet trop lourd, tu risques de te fatiguer inutilement. En revanche, un braquet trop léger pourrait limiter ta vitesse et te demander de pédaler frénétiquement.


2. Pour les montées

En montagne, c’est une autre histoire. Ici, le braquet léger est ton meilleur ami. Privilégie un petit plateau (par exemple, 34 ou 36 dents) et un grand pignon (à partir de 28 dents voire 32 pour les pentes les plus raides). Cela réduit l’effort nécessaire pour chaque coup de pédale.

Pourquoi choisir un braquet léger en montée ? Parce que cela te permet de maintenir une cadence élevée (idéalement autour de 80-90 tours par minute) sans exploser tes jambes. Les montées sont souvent des épreuves d’endurance, et un mauvais choix de braquet pourrait te contraindre à poser le pied à terre.


3. Pour les descentes

En descente, tu peux te permettre d’utiliser un braquet très lourd, car la gravité fait une bonne partie du travail. Choisis un grand plateau et un petit pignon pour atteindre des vitesses maximales. Attention toutefois à rester maître de ton vélo. Les descentes peuvent être techniques, et il est primordial de conserver une posture stable et de freiner correctement.


4. Pour les parcours mixtes

Si tu fais face à un parcours varié (plat, montées et descentes), opte pour une transmission polyvalente. Un compact (50-34 à l’avant) associé à une cassette avec une large plage de pignons (11-28 ou 11-32) te donnera suffisamment de souplesse pour t’adapter. Tu pourras ainsi changer rapidement de braquet en fonction des besoins sans perdre en efficacité.

Pour ces parcours, anticipe toujours les changements de terrain. Par exemple, si tu vois une montée arriver, ajuste ton braquet avant d’y entrer pour éviter de forcer inutilement.


Les erreurs à éviter


  • Sous-estimer l’importance de la cadence : Peu importe le braquet, essaie de maintenir une cadence de pédalage entre 80 et 100 tours par minute. Cette plage est optimale pour un bon compromis entre efficacité et fatigue musculaire.


  • Ne pas anticiper les changements : Change de braquet avant d’aborder une montée ou une descente pour éviter de forcer inutilement ou de te retrouver coincé avec un braquet inadéquat.


  • Choisir un braquet trop lourd en montagne : Cela peut te fatiguer rapidement et rendre l’ascension très difficile. Mieux vaut prendre un braquet plus léger et avancer doucement mais sûrement.


  • Négliger l’entretien de ta transmission : Un dérailleur mal réglé ou une chaîne sale peuvent rendre le passage des vitesses laborieux, écrasant tous tes efforts.



Le braquet, c’est un peu le secret d’un cycliste performant. Bien le choisir, c’est s’assurer un maximum de plaisir et d’efficacité sur ton vélo. Alors, prends le temps d’étudier tes plateaux et pignons, adapte-les à ton niveau et au terrain, et surtout, amuse-toi sur la route !

Avec un braquet bien choisi et une bonne anticipation, tu seras prêt à relever tous les défis, que ce soit un sprint sur du plat, une ascension épique ou une descente grisante. Bon courage et à toi les routes !

 
 
 

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